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À vos frigos
J’ai eu la chance d’intégrer l’équipe du programme À vos frigos, qui offre des conférences gratuites grâce au Fonds Éco IGA. Au fur et à mesure où je me suis emparée du sujet du gaspillage alimentaire, j’ai intégré de plus en plus de gestes dans mon quotidien jusqu’à ne plus savoir comment je fonctionnais sans avant! Je vous partage donc ici 5 habitudes anti-gaspi que j’ai adoptées pour le meilleur et à jamais ;)
Le panier « Mangez-moi vite! »
Fini les pots de crème entamée oubliés, les moitiés d’oignons qui se baladent ou les fonds de sauces qui disparaissent. Maintenant, tout ce qu’il faut consommer rapidement est sous mon nez, bien en haut, dans un petit contenant me demandant de manger tout ça rapidement. C’est vraiment un gain de temps quand je cherche quelles sont les urgences à traiter ! J’ai réutilisé une barquette plastique contenant à l’origine des champignons.
Chaque chose a sa place dans le frigo
Avant, mon frigo n’avait aucun sens et on mettait les aliments là où il y avait de la place, au risque de laisser cet aliment reculer avec le temps, jusqu’à disparaître… On sait tous comment ça finit. Maintenant, j’ordonne mon frigo et je veille à ce que tout le monde sache où vont les choses : les fruits et légumes sont toujours dans leur bac, les condiments dans la porte, les restants de repas dans la zone la plus froide (tout en haut dans mon cas), les produits laitiers au milieu. J’ai même ajouté un bac transparent pour regrouper les fromages et autres produits laitiers. Certains frigos sont équipés d’un ou plusieurs tiroirs transparents, en plus des bacs à fruits et légumes, c’est très pratique aussi !
Libérer de la place sur mon comptoir
C’est facile de mettre toute sa bouffe dans le frigo en rentrant de l’épicerie… mais ce n’est pas optimal pour la conservation de certains aliments. Certains fruits et légumes détestent le froid (les bananes deviennent brunes et les tomates farineuses), et méritent leur place sur le comptoir à l’air libre. Aussi, comme certains fruits continuent de mûrir après avoir été cueillis (les fruits climactériques), ils dégagent un gaz qui peut faire pourrir d’autres fruits non-climactériques ou déjà mûrs.
Voilà pourquoi on évite de mélanger tous ses fruits! J’ai donc un plat (à tarte, ou assiettes) par type de fruits, un panier pour les oignons, ail, échalotes et un autre pour les patates (que je recouvre pour qu’elles soient à l’abri de la lumière et ne germent pas). Lorsque je veux faire murir des fruits, par exemple des tomates ou des avocats, je vais les mettre avec les bananes pour accélérer leur murissement ! Les plats, qui permettent d’entreposer les fruits fragiles sans les empiler, et les paniers se trouvent facilement en magasin de seconde main.
Adapter les emballages et mettre un linge pour éviter le surplus d’humidité
Vous avez remarqué que les champignons venaient dans des barquettes bien serrés les uns aux autres? Pour leur donner de l’espace et éviter qu’ils ne s’abîment, je les transfère dès que possible dans un sac en papier que je ferme et mets dans le bac à légumes. Ainsi, le niveau d’humidité est équilibré et on ne voit pas de « jus » de champignons apparaître. Après quelques temps, les champignons peuvent sécher, mais ils sont toujours bons, tant qu’ils ne deviennent pas gluants ou brunis.
Pour les salades en barquette, soit je le transfère dans un plus gros contenant avec un linge au fond, soit je pose directement un linge dans la barquette que je retourne, pour que le linge soit en dessous et récupère l’humidité qui tombe. C’est la même chose pour mon sac de carottes, j’y glisse un linge à changer de temps en temps!
Rien ne se perd, tout se congèle
J’ai développé le réflexe de congeler tout sorte d’aliments : des légumes défraichis qui seront cuisinés en soupe, des surplus de repas en petites portions, des sauces tout juste ouvertes que je ne prévois pas de cuisiner dans les jours qui viennent, et même mes retailles et épluchures de légumes. Toutes les retailles et épluchures (sauf celles de patates!) me servent à faire un bon bouillon maison. Les restants de sauces n’ont plus le temps de voir apparaître de la mousse sur le dessus, et j’ai toujours un plat prêt à être réchauffé dans mon congélateur. Une collègue m’a partagé sa nouvelle passion des moules à glaçons pour congeler des petites quantités de sauces en toutes sortes !
Ça prend parfois du temps de trouver les façons de faire qui nous conviennent le mieux et c’est sans doute parce que ces astuces sont simples et efficaces que je les ai facilement adoptées. Mon compost se remplit moins vite, je jette beaucoup moins d’aliments devenus méconnaissables ou odorants… Et je sauve pas mal d’argent sur ma facture d’épicerie ! Pour découvrir encore plus de trucs pratiques anti-gaspi, visitez le site À vos frigos.
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