La transition écologique est un mouvement global auquel tout le monde doit prendre part si nous voulons qu’elle se concrétise le plus rapidement possible. Dans cette lutte vers un monde plus durable, le rôle des entreprises est particulièrement grand, puisqu’elles possèdent beaucoup d’influence et, par le fait même, un grand pouvoir d’action. Bien que plusieurs compagnies aient créé des emplois et des services dédiés au développement durable, elles font encore souvent face à des difficultés spécifiques à leur domaine d’activités. Et c’est exactement ici que la pensée créative (Design Thinking) et le programme ÉcoHack-ton-entreprise entrent en jeu! Ces outils aident à trouver des solutions innovantes pour rendre les entreprises encore plus respectueuses de l’environnement. Voyons voir, maintenant, de quoi il s’agit!

L’émergence d’un nouveau programme

ÉcoHack-ton-entreprise est né du désir de EY Canada de s’attaquer aux défis environnementaux auxquels elle faisait face : pousser la durabilité établie dans leurs bureaux à travers le Canada encore plus loin via une plus grande implication des employés. Grâce à ÉcoHack-ton-entreprise, les participants apprennent ce qu’est la pensée créative, une méthode de résolution de problème, en faisant l’expérience concrète de tenter de créer des solutions durables pour les entreprises. La structure du programme suit celle  du programme similaire ÉcoHack-ta-ville où les municipalités travaillent sur les enjeux qui leur sont propres.

Pour cette problématique, l’équipe d’EY Canada à Toronto a aussi invité des participants des entreprises Omers et Oxford Properties, avec qui elle partage la même tour de bureaux.

Trouver une problématique à résoudre

La première étape du programme ÉcoHack-ton-entreprise, et une des premières étapes de la pensée créative est de définir la problématique.

Afin de mettre le doigt sur une problématique à régler, EY Canada a tenu différentes discussions portant sur la compréhension de la réalité du bureau et l’identification des sujets prioritaires. Le mobilier du bureau? La consommation d’énergie? Ou une question plus externe comme les déplacements des employés?

Après plusieurs discussions et grâce à l’aide de nos consultants de chez Rhizome, nous avons déterminé que travailler sur l’espace du bureau en soi ainsi que sur les initiatives existantes auraient déjà de grandes répercussions. En se concentrant sur ces deux éléments, le cheminement vers la durabilité de EY Canada deviendrait inclusif et les employés pourraient y contribuer activement. D’autres échanges ont révélé que, si certaines initiatives durables étaient bien connues dans les bureaux, d’autres ne l’étaient pas. C’est ainsi que la question principale, la problématique, a émergé :  Comment pouvons-nous nous assurer que les projets existants — de longue date ou nouvellement mis en place — soient respectés au bureau? Dans cette question, l’accent est mis sur le changement de comportement humain comme facteur de la transition écologique, qui est un élément clé de la construction d’une société écoconsciente.

Avant d’entamer nos ateliers, nous avons tenu une conférence avec des panélistes experts, qui a fourni une base de connaissances aux participants. L’enregistrement de la conférence de EY Canada sur les espaces de travail durables est disponible en ligne (en anglais seulement)!

Toute problématique a une solution — comment le regarder d’un nouvel angle grâce à la pensée créative

Premièrement, l’essence même de la pensée créative est la compréhension du problème présenté. Les solutions ne peuvent effectivement pas fonctionner si nous comprenons seulement la moitié de la problématique, ou, pire encore, si nous croyons la comprendre! Autrement dit, nous devons faire preuve d’empathie et devons bien prendre le temps d’identifier qui ou quoi est affecté par la problématique. Cela veut aussi dire comprendre les obstacles à sa résolution et identifier les outils et personnes qui peuvent nous aider à y arriver. L’objectif du premier des trois ateliers offerts dans le cadre du programme ÉcoHack-ton-entreprise est d’identifier ces éléments.

Puis, lorsque nous avons analysé et compris la problématique, il est enfin temps de faire aller notre créativité pour trouver des idées de solution! C’est l’objectif du deuxième atelier. Les idées proposées à cette étape peuvent prendre différentes formes. Elles peuvent s’adresser au problème dans son ensemble, cibler des enjeux spécifiques comme l’élimination des barrières et obstacles, ou encore solidifier les outils déjà disponibles. La collaboration est un élément essentiel de cette méthodologie, puisqu’il est très utile et éclairant d’avoir plusieurs points de vue autour de la table.

Avant de réaliser le troisième et dernier atelier du programme, nous sélectionnons une ou des idées pour les transformer, vous l’aurez deviné, en solutions!

Solutions clés en main

L’étape finale du processus ÉcoHack-ton-entreprise est de transformer les solutions en plans d’action concrets qui seront mis en place une fois la formation terminée. C’est à ce moment que les prototypes se concrétisent! Une idée devient une solution qui devient à son tour un projet. Les personnes prenant part au projet créent une feuille de route qui indique les actions que chacune d’entre elles doit réaliser. Puis, des scénarios test sont créés afin de voir si le projet peut enfin être mis en branle ou si des ajustements doivent être apportés.

Les entreprises participant au programme complètent la formation en étant outillées d’éléments réalisables leur permettant de continuer d’avancer vers l’implantation du projet. Pour EY Canada, Omers et Oxford Properties, cela se soldera par des bureaux plus durables!

Le programme ÉcoHack-ton-entreprise est un parfait exemple de la manière dont les entreprises peuvent agir concrètement dans une optique de développement durable. En utilisant la pensée créative, elles peuvent trouver des solutions innovantes en réponse aux défis propres à leur secteur d’activités. Puis, en transformant ces solutions en plans d’action réels, les entreprises veillent à ce que leurs initiatives durables soient mises en place facilement et qu’elles aient un impact positif sur l’environnement. Maintenant, espérons que plus de compagnies suivent les traces de EY Canada, Omers et Oxford Properties en décidant de jouer un rôle actif dans la transition écologique globale!

Chargée de projet – ÉcoHack-ta-ville

Émilie Fargeout

Toujours partante pour des balades à vélo ou des randos, Émilie est une vraie exploratrice! Les espaces verts sont son aire de jeux favorite. Cette curieuse pleine de positivité a commencé à mettre en place des gestes écolos au quotidien et ne compte pas s'arrêter là. Elle aime passer du temps avec ses amis autour d'un café ou d'un bon repas. Pour se ressourcer, un bon livre, balado ou film sont ses meilleurs amis.

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