Dans l’imaginaire collectif, quand on invite les gens à agir pour l’environnement et à prendre soin de la planète, on pense souvent que c’est uniquement aller manifester ou s’opposer physiquement à des projets de développement ou de déforestation. Et pourtant, pas besoin de passer la nuit enchaîné·e à un arbre pour sentir qu’on agit concrètement pour la sauvegarde de la planète!

L’écoresponsabilité, un concept à petite et grande échelle

On définit l’éco responsabilité comme : « la qualité d’une personne physique ou morale, d’un comportement ou d’une activité, qui tient compte du principe de respect à long terme, de l’environnement physique, social et économique ».

À la lumière de cette définition, peut-on conclure que tout geste que l’on pose, aussi petit soit-il, tant qu’il respecte l’environnement, fait de nous une personne écoresponsable?

Certains disent que oui. D’autres argumentent que l’écoresponsabilité est une démarche plus large, qui propose une vision plus globale et systémique, englobant ainsi les sphères écologiques, économiques et sociales, comme le suggère la définition.

Ce qui est vrai, c’est que le concept d’écoresponsabilité se déploie à toutes les échelles de la société, du petit geste individuel quotidien jusqu’aux lois passées par nos gouvernements. 

Pourquoi est-il important de devenir écoresponsable? 

Nos modes de vie ont considérablement évolué ces 50 dernières années, surtout en Occident, et ceux-ci demandent toujours plus d’énergie et de ressources. Malheureusement, nous épuisons ces dernières trop rapidement. Preuve en est, à chaque année depuis 1969, nous mesurons le Jour du Dépassement; le jour à partir duquel nous avons épuisé l’ensemble des ressources que peut produire la planète pour une année. Ce jour du dépassement recule d’un mois par décennie environ, et en 2020 la journée où nous avons épuisé les ressources de l’année était le 22 août.

À l’échelle individuelle, nous avons tous et toutes une empreinte environnementale. Nos actions en tant que consommateurs·trices ont un coût pour l’environnement. Par exemple, si tout le monde avait le même mode de vie que les canadien·ne·es, nous aurions besoin de cinq planètes pour subvenir à tous nos besoins en ressources et en énergie!

Le calcul se base sur :
• Notre mode d’alimentation
• Notre type de logement et son efficacité énergétique
• Notre gestion des déchets
• Nos déplacements

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Par où commencer?

Tout d’abord, pas d’inquiétude, c’est normal de se sentir un peu dépassé·e et de ne pas savoir par où commencer pour adopter un mode de vie plus écoresponsable. Le plus simple est de prendre les différentes sphères de nos vies qui ont un impact direct sur notre empreinte écologique.

On peut commencer par des changements au niveau de notre alimentation tels que manger plus local, ajouter davantage de protéines végétales à son alimentation ou encore réduire l’achat de produits sur-emballés.

Ensuite, dans nos maisons, on peut penser à économiser l’eau potable et penser à faire réparer les électroménagers au lieu d’en acheter des nouveaux.

On peut également se tourner vers notre gestion des déchets; le compost est une excellente façon de réduire nos émissions de CO2.

Enfin, on peut essayer d’intégrer des transports actifs (marche à pied, vélo, trottinette…) dans nos déplacements quotidiens, ou même penser au covoiturage.

Pour plus de détails et d’astuces, consultez notre guide d’accompagnement à l’écoresponsabilité.

Et pour commencer en douceur, il est encore temps de se procurer la trousse d’items écologiques 100% québécois au prix modique de 30$ (valeur de 80$) en vous inscrivant ici!

Ressources :

• Le fin mot : Écoresponsabilité, Université de Sherbrooke
• Progression du Jour du dépassement au fil des années, Earth Overshoot Day
• Comment réduire votre empreinte carbone, Radio Canada

Coordinatrice – Distribution d’articles écologiques

Kim Méthot

Ayant passé ses étés d’enfance en camping dans les forêts du Québec, Kim a rapidement compris l’interconnexion et la fragilité de notre environnement. Elle cherche au quotidien les moyens de réduire son impact sur la planète et espère qu’en montrant l’exemple, d’autres emboiteront le pas. Passionnée de cuisine, Kim rêve un jour d’avoir son grand jardin afin de tendre le plus possible vers l’autonomie alimentaire.

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