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Mobilité durable
Ah, la routine matinale ! Entre le marathon de la course contre la montre, le ballet improbable pour attraper le tramway, les clés de l’auto oublié sur le comptoir de la cuisine et les regards furtifs échangés dans les transports en commun, chaque journée démarre avec son lot de péripéties et de sourires. Alors, attachez vos lacets ou préparez votre monnaie pour le bus, nous plongeons dans le monde de la mobilité durable pour se rendre jusqu’au travail.
Marcher pour aller au bureau, c’est le pieds!
On pense souvent aux bénéfices écologiques, mais la mobilité active c’est aussi un bon moyen de se défouler et de préserver sa santé. Plusieurs études ont démontré que la marche, 30 minutes par jour, cinq fois par semaine, peut diminuer le risque de mortalité, les maladies cardiovasculaires et aide aussi à diminuer les symptômes de la dépression et l’anxiété.
Dans l’équipe nous avons plusieurs adeptes de la marche, bravant les intempéries à l’année. Dont moi (Agathe – Chargée de communications au Jour de la Terre), je ne pouvais pas ne pas témoigner à mon propre article de blogue!
« J’adore marcher pour me rendre au bureau, j’ai la chance d’avoir autour de moi des transports publics, mais c’est ma façon de faire du sport (tout de même 1h15 de marche active aller/retour) et puis ça me permet d’écouter des balados et de me relaxer. Au fur et à mesure je me suis créée mon chemin à moi, évitant les grosses artères et le bruit des autos, c’est un bon palier de décompression entre le bureau et la maison.»
Pour ma collègue Mélisande – Chargée de logistique, c’est plus pour le côté contemplatif de la vie qui se joue devant elle, qu’elle apprécie marcher.
« J’ai la chance d’habiter à environ 30 minutes à pied du bureau, donc utiliser mes jambes pour me rendre au travail ça va de soi! Un petit rituel que j’ai réussi à intégrer facilement dans mon quotidien! Musique à mes oreilles, j’en profite pour faire le plein d’énergie (et de vitamine D, lorsque le soleil décide de se pointer le bout du nez). Contemplatrice dans l’âme, j’adore observer la ville s’activer tout doucement le matin. C’est drôle, car je prends généralement le même chemin et, bien souvent, les mêmes visages se dessinent sur ma route! Comme quoi on doit être plus qu’on le pense à utiliser nos jambes comme moyen de transport de prédilection! ».
Le vélo à l’année
L’utilisation du vélo à l’année c’est possible, même au Canada. C’est sûr il faut avoir un bon équipement et Arthur – Chargé de projet aux plantations, vous en parlera mieux que moi.
« J’ai 2 vélos que j’utilise selon la météo : un vélo de route du printemps à l’automne et un vélo tout-terrain pour l’hiver. C’est sûr qu’il faut bien s’équiper, mais en vrai fan de sports de glisse, j’ai préféré ne pas m’équiper de pneus à crampons, à chaque tempête mon moyen de transport devient soudainement un sport extrême. Ma ville mène tellement d’efforts pour faire de la place au vélo, et ces efforts sont payants car j’arrive désormais à réaliser mes trajets sans croiser aucune auto. Quel plaisir de rouler au calme et de croiser les sourires de tous.tes celleux qui ont décidé de sortir dehors. J’aime tellement me déplacer à vélo…que j’en oublie de marcher 😊 ».
Vous n’avez pas de vélo ou bien de place pour le stocker? Vous avez peut-être près de chez vous un système de vélos en libre-service. À Vancouver il y a Mobi Bike Share, ou bien Bike Share Toronto pour … Toronto! Pas facile celle là.
À Montréal c’est Bixi, d’ailleurs c’est en 2023, qu’un un projet pilote voit le jour : faire de la location de vélo à l’année (habituellement ouvert de mi-avril à mi-novembre). Pour ce faire une flotte de 1 500 vélos BIXI réguliers, ont eux aussi enfiler leur plus belle tenue d’hiver, en se munissant de pneus cloutés et de pédales antidérapantes. Le projet a eu un réel succès, avec plus de 50 000 personnes qui ont utilisé les services Bixi au cours de l’hiver. Et bonne nouvelle, ça repart pour 2024/2025! Léo notre directeur des communications en est ravie de cette nouvelle encourageante pour la mobilité active.
« J’aime le concept du vélo-partage, j’utilise BIXI depuis plusieurs années et d’autant plus depuis que le service est disponible aussi en hiver! Les vélos sont équipés en condition et entretenus durant la saison. Pédaler c’est bon pour la forme et pour la planète, pis ça me permet de me mettre en jambe pour la job! ».
J’opte pour le multimodalité
Trois de mes chères collègues habitent un peu loin pour se rendre au bureau à vélo et encore moins à pieds. Heureusement pour eux, des alternatives près de chez eux existent.
Myriam, conseillère en gestion des matières résiduelles, habite à l’extrémité nord-est de Montréal, à plus de 17 km du bureau. Malgré le périple pour s’y rendre, elle en retire de nombreux avantages.
« Pour me rendre au bureau, j’ai adopté une approche multimodale : je marche, je prends le bus, puis le métro, en explorant différents itinéraires. Cette méthode me permet non seulement de rencontrer des gens et de mieux comprendre mon environnement, mais aussi de rester actif, d’apprécier de la musique, et tout cela de manière économique. Je trouve énormément de satisfaction dans cette approche multimodale. »
Quant à Mathieu, notre directeur des plantations, lui c’est le REM qui le dépanne quotidiennement!
« J’habite sur la Rive-Sud de Montréal et j’utilise régulièrement le REM, le métro et mes jambes pour me rendre au bureau à Montréal. Laisser l’auto au stationnement incitatif du REM m’évite d’avoir des frustrations liées à la congestion et à trouver une place dans Montréal. Je recommande à tout le monde les transports en commun qui procurent une certaine tranquillité d’esprit! ».
Enfin même en devenant parents, l’utilisation des transports peut-être une partie de plaisir (ou presque). C’est le cas de Carolyn – Gestionnaire d’équipe en gestion des matières résiduelles, qui a un élément à prendre en compte dans ces calculs pour se rendre au bureau et pas des moindre, son adorable fils.
« Tous les matins je vais porter mon fils à la garderie qui se situe à 4,5 km de chez moi. J’ai fait le choix de me reposer sur mes deux jambes (et mon porte-bébé) et les transports en commun, cela me prend 1h30 le matin pour faire le trajet aller-retour! Notre meilleur moyen est la marche et le bus. Cet été ce sera le vélo ! Oh que j’ai eu l’envie de m’acheter une vieille Tercel pour faciliter le trajet et gagner du temps… mais nos marches dans les ruelles, nos observations de la nature, nos discussions dans l’autobus avec nos amis sont des souvenirs riches que nous conserverons longtemps! Ça vaut de l’or. Même si je commence à travailler un peu plus tard, j’ai la chance d’avoir un employeur conciliant 🙂 ».
Choisir des transports plus durables pour se rendre au travail n’est pas seulement une décision écologique, mais aussi une manière de favoriser notre bien-être personnel et souvent une façon de préserver ses finances. En optant pour des alternatives plus durables nous pouvons non seulement réduire notre empreinte carbone, mais aussi améliorer notre santé, réduire le stress lié à la conduite et même créer des liens sociaux enrichissants.
J’espère que ces petits témoignages personnels vous donneront le goût d’essayer ou bien de continuer, si comme nous vous aimez vous déplacer de façon durable. J’ai bien conscience que certaines régions sont mal desservies par les transports en commun, pourquoi pas creuser la piste du covoiturage entre collègues ?!
Chaque petit pas vers des habitudes de déplacement plus durables compte, et ensemble, nous pouvons faire une grande différence.
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Source : https://ici.radio-canada.ca/sports/1712848/entrainement-marche-sante
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