PORTER L’ESPOIR. Un concept qui, pour certains, n’est que du pelletage de nuages, alors que pour d’autres, il fait sonner une cloche dans leur esprit. Je fais partie de ces derniers.

À 16 ans, un programme mis de l’avant par le Jour de la Terre, Porteur d’espoir 2015, a capté mon attention. Ce programme offrait l’opportunité à un jeune Québécois âgé entre 16 et 25 ans d’être reconnu comme relève environnementale de l’année, de par ses actions en matière de protection de l’environnement ou pour son implication dans sa communauté. Bref, un jeune Porteur d’espoir!

Il va sans dire que j’ai tout de suite été emballé par ce programme. À 16 ans, mon parcours était déjà marqué par plusieurs initiatives que j’ai mises en avant dans ma communauté, à Saint-Bruno-de-Montarville, notamment en matière environnementale. Lancement d’un comité consultatif sur la jeunesse, plantation d’arbres, conférence pour sensibiliser les citoyens à l’égard du pétrole bitumineux canadien, projet de compostage dans mon école secondaire; je me suis senti interpellé par ce programme qui en était déjà à sa 8e édition.

Cette année-là, j’ai terminé parmi les cinq finalistes, ce qui dépassait largement mes attentes pour un programme national. Dans les mois qui ont suivi, je n’ai ménagé aucun effort pour poursuivre mon implication au sein de ma communauté. La Tribune jeunesse que j’ai présidée durant deux ans a fait installer quatre ruches urbaines à Saint-Bruno dans le but de contribuer à la préservation des populations mondiales d’abeilles, en plus de sensibiliser les jeunes et les moins jeunes par rapport à cet enjeu à travers plusieurs ateliers de sensibilisation. Le miel récolté a servi à financer une autre de mes initiatives, une deuxième plantation d’arbres pour lutter contre les îlots de chaleur. Ces projets perdurent encore aujourd’hui!

En 2016, j’ai décidé de soumettre ma candidature une deuxième fois. J’ai eu l’honneur de remporter le prix, devenant à 17 ans le Porteur d’espoir 2016, en remportant également la bourse qui y était associée. Ce prix possédait pour moi, également, une signification beaucoup plus large : Quand on a de fortes convictions, ça finit toujours par être souligné.

J’ai aussi une autre conviction : Chaque jeune qui s’implique en environnement pour la préservation du territoire québécois ou encore pour lutter contre les changements climatiques a tout à gagner à s’inscrire au programme Porteur d’espoir 2017, qui fête cette année sa 10e édition. L’implication bénévole est une des causes les plus nobles; sans compter les heures, ceux qui s’impliquent et qui aspirent à un monde meilleur peuvent avoir toute notre reconnaissance et je remercie le Jour de la Terre et ses partenaires pour mettre à notre disposition un tel programme.

Les jeunes qui souhaitent s’impliquer bénévolement doivent parfois se résigner à appuyer sur le frein, par manque de ressources ou de temps. Les programmes du genre nous aident au contraire à appuyer sur l’accélérateur et c’est la raison qui me pousse à lancer cette invitation au plus de jeunes possible. L’impact positif qui en découle nous suivra toute notre vie, autant durant nos études que dans notre carrière professionnelle. J’ai moi-même vu cette reconnaissance m’ouvrir des portes pour la suite des choses.

L’invitation est donc lancée : inscrivez-vous au programme Porteur d’espoir 2017, et qui sait, peut-être serez-vous le prochain Porteur d’espoir! :-)

---

Porteur d'espoir 2016

Louis-Philip Prévost

Louis-Philip a le profil d’un vrai leader : co-fondateur du comité consultatif Tribune jeunesse à Saint-Bruno-de-Montarville et membre du conseil d’administration de la Fondation du Mont-Saint-Bruno, il est le Porteur d'espoir 2016 du Jour de la Terre!

Voir tous les articles...

Partagez vos commentaires

---