Montréal, le 18 avril 2016 – En marge du 22 avril 2016, le Jour de la Terre a mandaté la firme CROP pour réaliser un sondage1 dans le but de dresser un portrait représentatif des Québécois et de leur rapport à l’environnement. L’organisme lance aujourd’hui l’Indice Écolo, qui vise à évaluer 5 éléments soit : la préoccupation, l’engagement, le militantisme, le pragmatisme et l’implication de la population. Les résultats confirment la préoccupation des Québécois pour l’environnement, mais soulèvent des questions quant à leur passage à l’action.

Les Québécois obtiennent de justesse la note de passage
Une note de 60 % sur l’échelle de l’Indice Écolo est accordée aux Québécois. Bien que 84 % d’entre eux se disent préoccupés par la question environnementale, ils sont cependant peu engagés (44 %), peu militants (46 %), et plus de la moitié (52 %) indiquent être prêts à faire des compromis en matière environnementale pour favoriser la création d’emplois.
Les résultats du sondage démontrent que l’âge n’influe pas sur le résultat puisqu’à travers les générations, les notes obtenues sur l’échelle de l’Indice n’oscillent qu’entre 59 % et 61 %.

Les 18-24 sortent du lot : grands parleurs, petits faiseurs
De façon générale, les membres du plus jeune groupe ayant répondu au sondage se disent préoccupés par l’environnement (78 %). Cela dit, cette préoccupation ne le pousse pas à poser des gestes concrets. Si 89 % de tous les répondants considèrent faire concrètement plusieurs petites actions pour diminuer leur impact sur l’environnement, seulement 68 % des 18-24 en disent autant. Cela ne surprend pas le directeur du Jour de la Terre, Pierre Lussier : « Cette génération est née dans un Québec beaucoup plus conscientisé par rapport aux enjeux environnementaux que ses prédécesseurs. Ainsi ils sont peut-être plus durs avec eux-mêmes et moins conscients des gestes qu’ils posent quotidiennement. Rappelons-nous que ces derniers ont été élevés avec un bac de recyclage à portée de main! »
Cependant, les 18-24 démontrent leur engagement avec leur portefeuille puisque 49 % d’entre eux affirment être prêts à payer plus cher pour se procurer un produit écoresponsable.

D’un centre urbain à l’autre : Montréal est-elle plus idéaliste?
D’un bout à l’autre de l’autoroute 20, les perceptions diffèrent. Alors que le Grand Montréal obtient la note de 60 %, la région de la Capitale-Nationale décroche un 55 %. C’est au niveau de l’engagement et de l’implication militante que ces centres urbains se distinguent. Les résidents de la grande région de la Capitale-Nationale se disent moins prêts que les Montréalais à payer plus cher pour un produit dit plus 1 Sondage web réalisé auprès de 1055 répondants québécois entre le 17 et le 21 mars 2016. écoresponsable (34 % vs 45 %) et également moins enclin à s’impliquer personnellement pour la cause que dans la métropole (31 % vs 49 %). Selon Youri Rivest, vice-président chez CROP, cela s’explique facilement : « Malgré qu’au quotidien les Montréalais considèrent qu’ils posent plus de gestes écoresponsables et se disent prêts à investir davantage pour protéger la planète, ils ne sont pas plus préoccupés que les résidants de la région de Québec. On peut alors penser qu’il s’agit d’un cas de perception idéalisée de leurs habitudes. »

Pour connaître les activités qui se tiendront près de chez vous en marge du Jour de la Terre ou, visitez le jourdelaterre.quebec.

SOURCE : Jour de la Terre

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À propos du Jour de la Terre
Le Jour de la Terre est un organisme de charité qui a pour mission d’accompagner les personnes et les organisations à diminuer leur impact sur l’environnement.

Renseignements et entrevues :
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